• Les vins et les cépages

    On dit du vin qu’il délie les langues parce qu’il rend bavards les buveurs, même si l’on fait peu de cas des propos d’ivrogne. On dit d’ailleurs d’un vin trop jeune qu’il peine à s’exprimer et d’un bon vin qu’il est éloquent. Autant de raisons de s’intéresser aux mots qui le caractérisent et aux expressions qu’il a inspirées, pour en savoir plus sur le monde des vins et des cépages et mieux en savourer la langue.

     

     

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  • Le breton

    Quiconque se mettrait à voir des bigoudens, à califourchon sur des balais, chassant le goéland au son du biniou, avec ou sans épagneul breton, pourrait avoir abusé du chouchen ou du lambig ! Sans en avoir l’air, il n’en serait pas moins bretonnant… ou faut-il dire brittophone ? Le breton s’est en effet infiltré dans notre vocabulaire et, même si certains n’ont voulu y voir pendant longtemps qu’un baragouin, c’est une langue à part entière qui recèle plus d’un petit bijou.

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    Quand un médecin évoque le bol alimentaire d’un malade, il ne parle pas de son bol de céréales, mais du contenu de son estomac, et quand un chirurgien se propose de décortiquer un organe, il ne veut pas le charcuter, mais intervenir à la périphérie de celui-ci. Comme disait Ray Ventura, « ça vaut mieux que d’attraper la scarlatine… » Pourtant, on peut s’y perdre et trouver compliqué le langage médical… Autant de bonnes raisons de disséquer au scalpel ce vocabulaire.

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    On a longtemps déjeuné au moment du petit déjeuner et diné à l’heure du déjeuner. Question d’habitude ? Pas seulement… Ces deux verbes ont, en effet, la même origine, et ils signifient tous les deux qu’on rompt le jeûne, autrement dit qu’on peut manger ! La langue se mettrait –elle à voir double ? Pourquoi ? Quels sont les autres verbes que l’on pourrait accoupler ? Il n’est pas nécessaire d’être doué de génie pour se doter d’une meilleure connaissance des ressources du français !

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  • Les formes de l'ironie

    Refoulé au guichet du paradis, Boris Vian protestait en chanson : « On n’est pas là pour se faire engueuler/on est v’nus essayer l’auréole/ On n’est pas là pour se faire renvoyer/on est morts, il est temps qu’on rigole ! » Saint-Pierre en prenait pour son grade et la représentation du paradis en prenait un coup… tout en déclenchant l’hilarité générale. C’est là le propre de l’ironie : dénoncer en raillant, jouer en quelque sorte les trouble-fête. Et pour ce faire, elle a plus d’un tour dans son sac.

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