Cette note de synthèse devrait sans doute être la dernière, n'en ayant pas d'autres en ma possession (enfin à vérifier on ne sait jamais :D)

14/20 pour celle-ci sur le thème de l'adolescence : 

- 4/6 pour la compréhension générale du dossier (problématique : relation entre le changement dans la société et les changements lors de l'adolescence)

- 4/6 pour la compréhension de la logique du dossier (manque des idées relatives à l'indépendance et la dépendance)

- 4/4 pour la qualité du travail écrit

- 2/4 pour le commentaire (un peu léger)

L'adolescence est-elle toujours synonyme de crise ? Les questions qui pourraient se poser est comment sont perçus les adolescents par les spécialistes, quelles sont leurs addictions et quelles solutions existent.

Les adolescents perçus par les professionnels de santé

D'après plusieurs spécialistes, l'adolescence n'est pas vue de la même façon. Pour certains, c'est une période où le cerveau devient mature, pour d'autres c'est la puberté. D'après un psychiatre, l'adolescence est finie quand le jeune commence à se poser des questions sur son avenir. Comme par exemple, comment il va gagner sa vie ou s'il compte fonder une famille. Il s'agit ici de l'avis de biologistes, psychiatres, ou sociologues. Maintenant qu'en pensent les médecins.

Les médecins ont le sentiment que les adolescents sont plus informés sur leur santé. Du coup ils sont plus nombreux à s'en préoccuper. Cependant ils portent une image assez noire sur les adolescents : mal-être, pression, difficulté avec les autres. Ils les voient même plus mal que les ados se voient eux-mêmes. D'après un chef de clinique, les enfants accrocs aux jeux vidéos sont souvent des enfants trop gâtés par leurs parents ou trop couvés. En effet, un enfant à qui les limites n'ont pas été apprises, ne va pas forcément se les imposer de lui-même à l'adolescence. De plus, les salles de jeux fréquentées par les ados sont en permanence ouvertes, ce qui crée encore plus de dépendance.

Bien sûr, les jeux ne sont pas la seule addiction il y en a bien d'autres.

Une enquête a été faite pour comparer les addictions et la consommation de produits chez les jeunes. Il est constaté qu'en 6e les jeunes sont plus sages qu'en fin de scolarité. A ce niveau, très peu d'élèves ont déjà consommé de l'alcool, par contre, plus tard l'alcool est de plus en plus présent dans le quotidien des jeunes, aussi bien filles que garçons. Des jeunes compris entre 12 et 15 ans ont déjà connu un coma éthylique. De plus, la consommation de cigarettes est plus importante chez les filles et 10 % des élèves avouent avoir fumé du cannabis. Par contre, la consommation de cigarettes est plutôt en baisse, par rapport à celle de produits plus dangereux tels que la cocaïne, l'extasie qui augmente.

Ces produits ne sont pas les seuls du quotidien des ados, la nouvelle technologie fait aussi son apparition.

Les filles sont moins nombreuses que les garçons à être devant la TV, console de jeux ou à avoir une connexion internet dans leur chambre. Une addiction qui devient plus fréquente est celle aux jeux en réseau ; de même les téléphones portables en perpétuelle innovation. Ce qui crée une indépendance concrète, car les jeunes sont constamment reliés aux autres via les blogs, les réseaux sociaux ou les SMS. Cela brise un lien envers la société.

D'ailleurs, quel est leur regard sur celle-ci, et quelles solutions peuvent être apportées contre les addictions ?

Les adolescents ont plutôt un regard inquiet sur la société. Quasiment la totalité pense qu'il n'y aura pas d'évolution, que ce soit au niveau national ou international. Un tiers seulement pense que toute la population a les mêmes chances de réussite. Par contre, une grande majorité pense que l'argent est le moteur de la société, que savoir se débrouiller seul permet de s'en sortir dans la vie. Il est important aussi de consacrer du temps à une association. Enfin, ils pensent qu'eux seuls peuvent faire avancer les choses. Les ados ressentent une sorte de perte du sens de la vie et se prennent en pleine tête le manque de repères de la société. Devant ce manque, ils changent les modes de fonctionnement de la vie normale, par exemple des nouveaux langages comme le verlan ou les SMS ; ils manquent de dialogue, ils restent dans leur monde et préfèrent s'exprimer via internet.

Quelles solutions peuvent être apportées contre les addictions et les conseils que donnent les spécialistes aux parents.

Les parents ne doivent pas toujours prendre au premier degré le comportement de l'enfant, car bien souvent, il ne pense pas ce qu'il dit. Les parents doivent rester patients, à l'écoute de leur enfant tout en posant des règles. Quand la crise d'adolescence ne peut être résolue à la maison, une aide extérieure est possible. Mais il faut que l'adolescent soit consentant car s'il est forcé ce sera l'échec. Pour tout ce qui est addiction, la meilleure solution reste la prévention. Il faut prévenir d_s le collège, favoriser le dialogue plusieurs fois par an par le biais de reportages, d'articles. Pour le tabac, il faut leur parler des méfaits de celui-ci sur la santé.

Commentaire :

On passe tous un jour ou l'autre par la crise de l'adolescence. Celle-ci peut être plus ou moins conséquente, je pense suivant le mode d'éducation que nous avons eu. Pour moi, l'éducation a un rôle important. Si les parents ont tendance à laisser trop de liberté, les enfants vont en profiter et ça ne s'arrangera pas en grandissant, au risque de s'exclure du reste de la société.