Le thème abordé ici est la tolérance. Il s’agit du comportement et de l’état d’esprit de chaque individu. Pour essayer de cerner cette notion, on va commencer par la définir et voir ses limites, puis étudier son contraire, l’intolérance et les solutions pour lutter contre.

I – La tolérance

1)      1) Les valeurs de la tolérance

La tolérance est la capacité à accepter ce que l’on n’accepterait pas spontanément, par exemple lorsque cela va à l’encontre de nos convictions. Il s’agit du respect de l’autre, que ce soit de ses pensées, de sa culture, de sa religion ou de sa couleur de peau. Cependant le niveau intellectuel n’a pas de lien avec le fait de posséder ou non de la tolérance ; c’est surtout une question d’éducation et une certaine ouverture d’esprit. C’est également être à l’écoute d’autrui ; toutes les personnes, aussi différentes qu’elles soient, doivent être capables de se réunir pour s’exprimer librement sans heurt.

2)      2) Le paradoxe de la tolérance

Ceci dit, tolérance ne signifie pas tout tolérer. La société a besoin d’ordre, de lois. La tolérance est essentiellement basée sur des opinions plus que sur des actes, car aucune loi n’interdit d’énoncer ses opinions. Par exemple, il est interdit de brûler des voitures, mais rien n’empêche de prendre parti pour les incendiaires. Une tolérance illimitée reviendrait donc à tolérer l’intolérance.

II – L’intolérance

1)      1) Par quoi se traduit-elle ?

Le mot même d’intolérance revêt une connotation morale particulièrement négative. L’intolérance, c’est de ne pas accepter qu’un autre puisse avoir une idée différente de la sienne. C’est exiger que l’autre, de gré ou de force, ait les mêmes idées que soi. Des exemples d’intolérance : le sectarisme, l’intolérance religieuse, politique, philosophique. L’intolérance pourrait ainsi avoir une certaine valeur naturelle, qui fait que l’Homme se protège de l’autre, mais aucunement une valeur sociale, et encore moins morale. Dans une perspective de paix entre les hommes, il est donc nécessaire de dépasser cette intolérance naturelle, ce qui ne va pas sans un changement de regard sur la différence de l’autre.

2)      2) Comment lutter contre l’intolérance ?

Il faut d’abord comprendre pourquoi l’autre est naturellement rejeté du fait même de sa différence. La tolérance peut à la fois être enseignée dans le système scolaire, comme dans le milieu familial. Car force est de constater qu’intolérance est souvent synonyme de violence, il est donc nécessaire d’apprendre le plus tôt possible aux jeunes que la différence ne constitue pas une menace. Ainsi développer les débats, les discussions afin d’éviter les phénomènes de violence.

Commentaire :

Dans bien des cas, les gens ne se rendent pas compte, ou font semblant de ne pas se rendre compte que l’intolérance fait beaucoup de mal envers les gens concernés, notamment d’un point de vue moral. Si l’on prend l’exemple de l’homophobie : les actions de violence sont nombreuses, ainsi que la discrimination à l’embauche et les préjugés associés à cette orientation sexuelle. Il n’y a rien de reprochable à se dire homosexuel, il ne s’agit pas d’un problème génétique ou d’une maladie, c’est tout simplement une question de sentiments, d’amour. L’homosexualité existait déjà dans l’Antiquité, alors pourquoi s’acharner de nos jours ? Il n’est pas normal que leurs droits diffèrent de ceux des hétérosexuels (ex : mariage, adoption qui reste controversée…). Même si des lois existent pour réprimer l’homophobie, la France reste néanmoins un pays assez réfractaire et intolérant sur le sujet, beaucoup d’actes de violence restent sous silence, car jugés non importants dans notre actualité.